dimanche 29 juin 2014

Gap : Conseil municipal : rocade, rythmes scolaires, et terrains Galleron

Rythmes scolaires : des matinées de 3 heures ou de 3 h 30 ?Le Dasen a aussi imposé des matinées à trois heures de cours. Jean-Claude Eyraud plaide lui pour des matinées de 3h30.

L'article en entier sur le Dauphiné : http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2014/06/29/conseil-municipal-rocade-rythmes-scolaires-et-terrains-galleron

samedi 28 juin 2014

Rythmes Scolaires à Gap: "sans décision de la Mairie, il fallait trancher" déclare l'Inspecteur d'Académie

Hautes-Alpes: La réforme des Rythmes Scolaires sera appliquée à Gap comme partout ailleurs... 
Ces mots ce sont ceux de Philippe Maheu, Inspecteur d'Académie des Hautes-Alpes qui était notre invité ce midi... 
Philippe Maheu a tenu à rassurer les parents inquiets pour la rentrée prochaine... « Nous avons tranchés les horaires dans l'intérêt de l'enfant »... 
Philippe Maheu qui reconnaît toutefois que le cas de Gap n'a pas été évident... « Logiquement, c'est aux élus de proposer, pas à l'Inspection » explique t-il...
 Pour rappel, les horaires de classe pour la rentrée devraient être du lundi au vendredi de 8h30 à 11h30 et de 13 h30 à 15h45. 

VOIR LA VIDEO SUR DICI : http://www.dici.fr/actu/2014/06/28/rythmes-scolaires-gap-sans-decision-de-la-mairie-il-fallait-trancher-declare-linspecteur-dacademie-373410#sthash.8xLVgpQO.dpuf

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Philippe MAHEU, directeur académique, est le représentant de l’Etat dans le département, et à ce titre il colporte les idées de ce dernier… mais c’est nous prendre pour des imbéciles !
Un peu de VERITE que diable !

1)   Pourquoi cette réforme ?

Mr Maheu nous explique que depuis 2008, avec la réforme Darcos, les rythmes de l’école sont passés à 4 jours de classe par semaine.

Et que dès lors cela permet de faire certains constats.

Le premier : « la France a le nombre de journées d’école le plus faible par an (144 contre 187 en moyenne dans les pays de l’OCDE) ».

C’est vrai, mais RIEN NE PROUVE que cela ait une quelconque influence sur les apprentissages !

Certains pays comme l’Italie où il y a plus de 200 jours d’école par an sont pourtant loin derrière la France dans ces mêmes classements PISA de l’OCDE !

Et il y a d’autres critères qui différentient la France ! Par exemple le salaire moyen des enseignants français est de 20% inférieur à la moyenne européenne, où le fait qu’avant 16 ans 99% des enfants sont scolarisés ! Ce qui n’est pas le cas pour nombre de pays classés parmi les premiers de l’étude de l’OCDE !

Deuxième constat : « le classement de l’école française au niveau international s’est dégradé » !

Là on entre vraiment dans la manipulation de l’opinion pure et dure !

En effet, entre 2006 (précédente étude de l’OCDE) et 2012, la France n’a sensiblement pas bougée dans les classements !

Ses résultats ont même progressé de 0,53% ! C’est statistiquement insignifiant, mais on est loin de la dégradation tant décriée !

Quoi qu’il en soit, ces études sont réalisées sur des enfants de 15 ans, qui ont donc connu leur scolarité dans le primaire avec un rythme à 4,5 jours ! Bien avant la réforme de 2008 !

Il n’y a aucun rapport entre cette réforme de 2008 et la baisse du niveau scolaire français !

Car oui le niveau scolaire a baissé, mais c’est principalement entre 2003 et 2006, et pire encore selon d’autres études entre 1986 et 1999 !

Il n’y a aucun rapport avec le rythme scolaire de 4 jours instauré en 2008 ! Modifier ces rythmes n’améliorera donc rien !

Conclusion : pourquoi cette réforme ? Certainement pas pour le bien des enfants ou « assoir les savoirs fondamentaux, déterminants pour l’avenir » !

VOIR :

2)   La mise en place de cette réforme des rythmes scolaires dans les 12 communes des Hautes-Alpes qui l’ont voulue s’est bien passée…

Malheureusement, il est difficile de savoir si c’est bien vrai…

·         Dans certaines communes, les activités proposées ne correspondent pas du tout aux attentes des parents (ce qui a engendré une insatisfaction générale). Pour d’autres communes, c’est une adhésion pleine et entière
·         87,5 % des délégués ont signalé la grande fatigue des enfants accentuée chez les tout-petits (lever des enfants durant 5 jours de la semaine et sieste non respectée chez les maternelles)
·         L’opinion est plutôt insatisfaite : un tiers des parents d’élèves est satisfait, un tiers insatisfait et un tiers très insatisfait.
Par ailleurs les personnels de l’Education Nationale se sont peu exprimés vis-à-vis de cette réforme, subissant pression et réprimandes, comme ce directeur d’école de Briançon qui n’avait pourtant fait que son devoir (http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2013/06/06/briancon-manifestation-vendredi-pour-soutenir-un-enseignant-sanctionne )

Il parait donc vraiment difficile de savoir si « tout c’est bien passé »…

En tout cas on ne peut pas se servir comme le fait Mr Maheu de l’argument des 100/101 communes qui ont remis un projet. En effet, ces communes n’avaient pas le choix et il faut un certain courage pour  s’opposer à ces décret en se mettant « hors la loi » et surtout parce que l’Etat a mis les enfants dans la balance : la résistance est délicate lorsque nos têtes blondes sont en otages !

Les maires sont pris entre le marteau et l’enclume et la plupart préfèrent appliquer même s’ils sont contre !

3)   Gap est il contre parce que c’est trop compliqué à mettre en place ou bien avec une arrière pensée politique ?

Effectivement c’est au maire de Gap de répondre pour ce qui le concerne, mais pour de nombreux maires il ne s’agit pas d’un combat partisan ! 
Il y a de nombreux maires de gauche opposés à cette réforme. Des Fronts de Gauche mais parfois même quelques maires PS,

D’ailleurs nombre de personnalités du PS émettent des réserves vis-à-vis de cette réforme :

Mr Maheu de son côté a le courage de reconnaitre que cette réforme « fait peser sur les collectivités un poids supplémentaire au sens financier du terme », ce qui impliquerait que la réforme est contraire à l'article 72-2 de la Constitution,  en ce que le Gouvernement ne donnerait pas aux communes les moyens nécessaires pour assurer les nouvelles missions qu’il leur aurait confiées.
Mr Maheu nous parle aussitôt du fond d’amorçage mis en place par le ministre ainsi que de l’aide de la CNAF (à condition de mettre en place un PEDT et donc… de Territorialiser l’école !) qui malheureusement ne couvrent pas tous les besoins !

4)   Un sujet qui coince : l’application des horaires, le maire de Gap a dit qu’il se plierait à vos décisions…

Mr Maheu en profite pour « rectifier les choses » : les décrets qui mettent en place la réforme des rythmes scolaires « prennent l’initiative d’offrir aux maires la possibilité d’engager une concertation pour être eux-mêmes force de proposition ».

C'est-à-dire qu’ils peuvent faire une proposition dans le cadre d’un PEDT, qui comprend à la fois le temps scolaire et périscolaire dans un cadre territorial.

Mais quoi qu’il arrive avec ces décrets, si le maire propose, le DASEN dispose !

C’est le DASEN qui choisit les horaires au final !


Il y a de nombreux cas où les maires ont proposé des emplois du temps qui n’ont pas été retenus par les DASEN !

Droite et Gauche unies en conférence de presse contre les rythmes scolaires.



C'EST LE 28 JUIN DERNIER QUE LES GILETS JAUNES ONT ORGANISÉ UNE CONFÉRENCE DE PRESSE CONTRE LA RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES AUX PENNES MIRABEAU (13), RÉUNISSANT DES MAIRES DE GAUCHE ET DE DROITE, AINSI QUE DES MEMBRES DE LA FCPE DES BOUCHES-DU-RHÔNE. 


Le Maire des Pennes, Mr Amiel, Divers Gauche, ancien PS, s'est en effet prononcé de longue date contre cette réforme, non seulement en tant que médecin, mais surtout en tant que gestionnaire de sa commune.
Il a ainsi volontiers accueillis les Gilets jaunes pour cette conférence. 

Mais il a également accueilli Mr Fabre-Aubrespy, maire UMP de Cabriès, en charge du dossier "réforme des rythmes scolaires" dans le département des Bouches-Du-Rhône. 
Démontrant ainsi que l'opposition à cette réforme dépasse les clivages politiques ! 

Melle Fabre, porte parole des Gilets Jaunes, a commencé par faire le point sur cette réforme : 
  • des inégalités allant jusqu'à la non-application de la réforme à la rentrée en Guyane
  • aucun apport sur les apprentissages
  • des pressions et de la désinformation de la part du gouvernement
  • les enfants handicapés laissés de côté
  • le transfert de charges et de responsabilités aux communes
  • un décret Hamon qui dénature tellement le décret Peillon qu'il en prouve son inutilité...
  • un mépris du gouvernement tel qu'une élue de la République est obligée de faire une grève de la faim pour se faire entendre ! 
  • une école à plusieurs vitesses...

Mr Amiel pris ensuite la parole pour rappeler que l'Education fait partie des 3 domaines régalien de l'Etat où ce dernier se doit d'assurer une certaine égalité : l'Education, la Justice et l'accès aux Soins.
Il rappelle ensuite que cette réforme fatigue les enfants et coûte cher. Il détaille ensuite les modalités de mise en place "à moindre mal" sur sa commune. 
Face aux difficultés d'applications des parents s'agitent. 
Melle Fabre rappelle alors que les maires sont "pris en otage" par cette réforme dont ils ne veulent pas, font ce qu'ils peuvent et que c'est aux DASEN, et au Ministre de répondre à ces questions ! 

Ensuite Melle Fabre prédis une rentrée catastrophique au Ministre pour septembre : avec tractage sur les autoroutes pendant les vacances, certains maires qui veulent bloquer les écoles le jour de pré-rentrée, un boycott du mercredi 3 septembre dans les écoles, des syndicats qui appellent à la grève reconductible dès le 1er jour de rentrée... 

"Si Mr Hamon s'entête et reste sourd, ce sera la pire rentrée qu'ait pu connaitre un Ministre de l'Education Nationale", même si ce n'est pas ce qu'elle souhaite, ni pour les enfants, ni pour les parents, ni pour les enseignants.

"Dans un pays républicain, il y a un moment où la voix du peuple doit être entendue. [...] Et c'est bien pour ça qu'ensemble, parents et enseignants, main dans la main, on doit se battre ! "

Arrive ensuite Mr Fabre-Aubrespy qui s'excuse pour son retard, victime d'une fausse annulation !
Ce dernier nous rappelle que la réforme a été imposée par un décret et non discutée puis votée comme une loi. 
Il nous informe ensuite que, comme d'autres maires, ils ont fait à Cabriès et aux Pennes-Mirabeau des délibérations qui à ce jour n'ont pas été attaquée par le DASEN ou le préfet.
Ainsi ces délibération sont devenue définitives en droit et qu'à la limite les maires ne peuvent plus faire autrement que de les appliquer...


Témoignent ensuite 2 membres de la FCPE 13 qui nous montrent que la FCPE n'est pas un dogme, que les bases ne suivent pas forcément aveuglément le point de vue du National mais que dès qu'elles font un peu trop de bruit, elles subissent brimades et pressions jusqu'à l'éviction pour l'une d'entre elle...

Dans un climat de pression et de désinformation, les Gilets Jaunes tentent de rétablir la vérité sur cette réforme mauvaise pour les enfants ! 
La majorité est contre cette réforme mais le gouvernement reste sourd...





mercredi 25 juin 2014

Rythmes scolaires : "les communes jouent bien le jeu" selon l'UDAF 05

Hautes-Alpes: Parlons à présent de la réforme des rythmes scolaires... 
Beaucoup de personnes s'en plaignent... Mais selon l'UDAF, l'Union Départemental des Associations Familiales, les communes qui ont joué le jeu dès la rentrée dernière ont fait du bon travail... 
Le rythme de l'enfant a été respecté selon Philippe Hebrard... 
Ecoutez sur DICI : http://www.dici.fr/actu/2014/06/25/rythmes-scolaires-les-communes-jouent-bien-le-jeu-selon-ludaf-05-370127#sthash.6TML3hvV.dpuf

GAP : L’Union des associations familiales fait le point sur les rythmes scolaires

L’Udaf 05 fait le point sur la réforme des rythmes scolaires dans le département. L’association rappelle que “13 communes des Hautes-Alpes ont choisi d’appliquer la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée 2013 représentant 23 % des élèves de primaire soit la même moyenne que celle du pays”.
L’Udaf précise aussi que : “Là où l’aménagement des rythmes scolaires a déjà été engagé comme par exemple La Bâtie-Neuve, Espinasses et Villar-Saint-Pancrace, des ajustements ont été réalisés ou sont envisagés pour la rentrée 2014 afin de ne pas reproduire des erreurs initiales”.
L’Udaf indique que : “Les échanges avec des élus, des enseignants de....

samedi 21 juin 2014

Ryhtmes scolaires à Gap : Roger Didier se pliera à la décision de l'inspecteur de l'académie

Hautes-Alpes : Débats animés à Gap sur la question des rythmes scolaires. 

Le maire UMP Roger Didier présente une délibération pour demander un report d'un an ou une annulation pure et simple de la réforme des rythmes scolaires sur la ville de Gap. 
Il défend sa position en insistant sur 4 recours déposés auprès du Conseil d'État contre cette loi. 

La députée PS de Gap et conseillère municipale d'opposition Karine Berger est montée au créneau. 

Comme elle l'avait laissé entendre, elle a demandé aux conseillers municipaux de la majorité de ne pas suivre les consignes du maire et de ne pas adopter cette délibération. 
Elle a sévèrement taclé la position partisane et politicienne du maire qui suit l'exemple selon elle de...

Suite de l'article et VIDEO sur DICI : http://www.dici.fr/actu/2014/06/21/ryhtmes-scolaires-gap-roger-didier-se-pliera-la-decision-de-linspecteur-de-lacademie-366049#sthash.M9XNtOGv.dpuf

Réforme des Rythmes Scolaires : "le maire de Gap prend les parents en otage" selon l'opposition

Hautes-Alpes : Débats animés à Gap sur la question des rythmes scolaires. 
Le maire UMP Roger Didier présente une délibération pour demander un report d'un an ou une annulation pure et simple de la réforme des rythmes scolaires sur la ville de Gap. 
Il défend sa position en insistant sur 4 recours déposés auprès du Conseil d'État contre cette loi. 
La députée PS de Gap et conseillère municipale d'opposition Karine Berger est montée au créneau. 
Comme elle l'avait laissé entendre, elle a demandé aux conseillers municipaux de la majorité de ne pas suivre les consignes du maire et de ne pas adopter cette délibération. 
Elle a sévèrement taclé la position partisane et politicienne du maire qui suit l'exemple selon elle de Levallois-Perret (commune gérée par l'UMP Patrick Balkany). 
Elle a demandé à Roger Didier de ne pas prendre en otage la ville de Gap afin de "s' acheter une position favorable à l'UMP en vue des élections de 2015. Jean-Claude Eyraud est lui aussi intervenu sur ce dossier reprochant au maire de ne pas avoir respecté ces engagements.  Il a évoqué un courriel du Dasen Philippe Maheu envoyé à toutes les écoles du département sauf de la ville de Gap indiquant le processus pour la mise en place de ces rythmes. Le leader du Front de gauche à appelé...

Suite de l'article sur DICI : http://www.dici.fr/actu/2014/06/20/reforme-des-rythmes-scolaires-le-maire-de-gap-prend-les-parents-en-otage-selon-lopposition-365792#sthash.12B6ih9C.dpuf

19 juin, PARIS - CONFÉRENCE DE PRESSE Gilets Jaunes.



 

CONFÉRENCE DE PRESSE  Paris - 19 Juin


Etaient présents : 
- Claire LECONTE, chronobiologiste
- Christian SCHOETTL, maire de JANVRY
- Guillaume, père de famille (95)
- Laurence, mère de famille (83)
- Le bureau national du SNE
(Pierre FAVRE à la présidence)
- Céline, professeur écoles (83)
Notre attachée de presse, Virginie
et sa collègue venue filmer (merci à elles)



La presse de Paris ayant été invitée,
elle n'a pas pu se présenter sur l’événement.
Il nous a été demandé de filmer la conférence et de faire remonter les images de manière à la relayer, c 'est ce que nous ferons.


Mr Jarraud, journaliste pour le café pédagogique, s'est présenté pour Mme Leconte et n'a pas caché son grand mépris des Gilets jaunes.

La conférence a duré plus de 2 heures. 
Chacun a eu la parole pour exprimer son ressenti, son expérience.

Céline FABRE a ouvert la conférence en rappelant en quoi consistaient les décrets Peillon et Hamon, l'état des lieux au 19 juin 2014 et le combat des Gilets Jaunes depuis plus d'un an pour l'abrogation des décrets. 
Elle rappelle l'absurdité de cette réforme et des arguments de Mr Peillon (allègement de la journée, réussite scolaire et accés aux activités périscolaires pour tous). Les études PISA d'ailleurs en sont l'argument le plus ridicule, étant basées sur des enfants dont la scolarité s'était faite à 4,5 jours. De plus, le décret Hamon va à l'encontre du décret Peillon puisqu'il accorde alors les 6 heures de cours, aucun allègement ! Quant aux TAP, Mr Hamon se répète, ils ne sont pas obligatoire ! (quelle chance alors pour ces écoliers de faire de la garderie ?)
Elle dénonce la désinformation et les pressions vécues sur le terrain et lance un ultimatum au ministre : "Assez de ce mépris depuis des mois, nous réclamons une audience au moins avant les vacances, sans quoi il est garanti une rentrée des plus chaotiques, ce que pour ma part je souhaiterais éviter !".

Laurence a parlé de son expérience de maman de 6 enfants et de son inquiétude face à cette obstination du gouvernement. Elle réclame l'abrogation des décrets sans quoi elle est prête à continuer le combat en frappant encore plus fort ! (Nous avons toujours méné des actions républicaines dit-elle. Nous n avons jamais démonté de portiques ni cassé des vitrines. Nous en avons assez, il est grand temps de nous recevoir et de nous entendre !).

Guillaume s'est exprimé notamment au sujet des enfants en situation de handicap. Il a apporté ses connaissances du terrain et témoigné du "vice" de la réforme quant à la prise en charges de ces enfants ! Ce sont les oubliés, on les met sur la touche... Pour aller plus loin il s'agit bien là de discrimination ! Ps assez d'AVS en temps scolaire, plus d'AVS en TAP...

Christian SCHOETTL et Claire LECONTE ont eux aussi exprimé leurs opinions de maire (désengagement de l'état, coût de la réforme, prise en otage des maires qui n'ont pas le choix contrairement aux arguments du ministre...) et de chronobiologiste, Claire Leconte déplorant ce découpage de la journée en demi journées : 3h30 maximum en matinée...  Elle souhaite parler de journées et non de demi journées. Le temps scolaire représente 10% du temps de l'enfant dans sa vie. Assez de parler des rythmes alors qu'en aucun cas on ne tient compte du rythmes veille/sommeil de l'enfant.

Le SNE est intervenu rappelant sa position: un retour à 4 jours. En effet il a été démontré à Lyon par exemple que contrairement aux arguments de Mr Hamon, le semaine à 4 jours était bénéfique quant à la réussite scolaire. Il dénonce le manque de postes, les 80 000 postes supprimés, les conditions de travail qui vont à l'encontre de la réussite scolaire et le statut des enseignants et directeurs d'école.

Céline a conclu en remerciant chacun des acteurs de la conférence et en rappelant que la réussite scolaire ne dépend en rien de l'organisation du temps scolaires mais plutôt de la pédagogie de classe, des moyens alloués (les classes sont surchargées, les postes manquent terriblement, les locaux également) et du contenu (les programmes).
"La balle est dans votre camps Mr Hamon, nous vous demandons de nous recevoir au plus vite sans quoi la rentrée serait catastrophique : grève des enseignants, boycott voire occupation des écoles par les Gilets Jaunes, sans compter sur la résistance vous en déplaise de quelques centaines d'élus ! Ne laissez pas cette rentrée se faire dans de telles conditions !"

Une vidéo de la conférence est disponible !!!





Néanmoins un article L'express est disponible (fait en ligne à défaut d'être présent)

MERCI A TOUS,
Combat du Coeur !

vendredi 20 juin 2014

GAP : Rythmes scolaires : majorité et opposition s'affrontent

La majorité du conseil municipal a voté la délibération demandant un moratoire de la réforme sur les rythmes scolaires tout en indiquant qu'elle appliquerait les décisions de l'Etat. L’opposition estime cette délibération « illégale » et a décidé de ne pas prendre part au vote. A la sortie du conseil, Karine Berger a...

Suite de l'article dans le Dauphiné : http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2014/06/20/rythmes-scolaires-la-majorite-demande-un-moratoire-l-opposition-annonce-un-recours

mardi 17 juin 2014

Hautes-Alpes : L'inspecteur d'académie impose les horaires pour la rentrée de septembre à Gap !

Hautes-Alpes: Gap et les horaires de classe pour la rentrée : du lundi au vendredi de 8h30 à 11h30 et de 13 h30 à 15h45. 

L'inspecteur d'académie a tranché selon Le Dauphiné Libéré. 

Philippe Maheu, l'inspecteur d'académie va donc imposer la réforme des rythmes scolaires face au blocage de la mairie qui refuse de mettre en place ce dispositif. 

C'est à l'ordre du jour du prochain conseil municipal vendredi soir où les débats promettent d'être houleux. 

La député Karine Berger est...

Retrouvez la suite de l'article sur DICI : http://www.dici.fr/actu/2014/06/17/hautes-alpes-linspecteur-dacademie-impose-les-horaires-pour-la-rentree-de-septembre-gap-362097#sthash.qpb2wuTU.dpuf

Rythmes scolaires à Gap : La fédération des parents d'élèves s'en prend violemment au maire Roger Didier

Hautes-Alpes: La FCPE 05 et le conseil local FCPE de Gap s’inquiètent des "conditions de mise en oeuvre de la réforme des rythmes scolaires pour la rentrée prochaine dans la préfecture des Hautes Alpes". 
Sur Gap, la concertation organisée par la municipalité a été, selon la Fédération des parents d'élèves "une vaste manipulation afin d’écarter du débat les parents d’élèves élus démocratiquement dans les différents conseils d’école, ainsi que les enseignants". 
La FCPE dénonce l'attitude du maire de Gap Roger Didier qui, selon la fédération des parents d'élèves "ignore complètement les propositions faites dans chacun des conseils d'écoles, résultat d’une concertation républicaine". 
La FCPE s'interroge "où sont ... 

Suite de l'article et VIDEO sur DICI : http://www.dici.fr/actu/2014/06/18/rythmes-scolaires-gap-la-federation-des-parents-deleves-sen-prend-violemment-au-maire-roger-didier-362732

Hautes-Alpes : L'inspecteur d'académie impose les horaires pour la rentrée de septembre à Gap. La réaction de la FSU

Hautes-Alpes: Gap et les horaires de classe pour la rentrée : du lundi au vendredi de 8h30 à 11h30 et de 13 h30 à 15h45. 

L'inspecteur d'académie a tranché. Philippe Maheu, l'inspecteur d'académie va donc imposer la réforme des rythmes scolaires face au blocage de la mairie qui refuse de mettre en place ce dispositif. 

C'est à l'ordre du jour du prochain conseil municipal vendredi soir où les débats promettent d'être houleux. 

La député Karine Berger est montée au créneau contre la position de Roger Didier. 
Elle devrait d'ailleurs déposer un recours en nullité contre la consultation engagée par la mairie auprès des parents d'élèves. 

Ecoutez la réaction de Catherine Denis, la co-secrétaire du syndicat enseignant de la FSU 05  sur DICI : http://www.dici.fr/actu/2014/06/17/hautes-alpes-linspecteur-dacademie-impose-les-horaires-pour-la-rentree-de-septembre-gap-la-reaction-362308#sthash.L77E3Y9b.dpuf

lundi 16 juin 2014

GAP : Karine Berger: "Si on me propose un poste au gouvernement..."

Le 17 juin 2012, la socialiste Karine Berger devenait députée des Hautes-Alpes pour la première fois. Pour marquer le début de sa troisième année de mandat, elle a répondu aux questions du Dauphiné Libéré lors d'un face à face à la rédaction. François Hollande, entrée au gouvernement, réforme du PS, réforme des rythmes scolaires à Gap, autant de thèmes abordés lors de cet interview, à retrouver également en intégralité dans votre édition du 17 juin.


Réforme des rythmes scolaires : les droits de l'enfant à relire

Voilà trois jours, Benoît Hamon a décidé de s'adresser aux parents, pour leur expliquer, pédagogiquement, les vertus de la réforme des rythmes scolaires. « L'adoption de ces nouveaux temps scolaires vise à faciliter l'acquisition par chaque élève des savoirs fondamentaux et à développer en chacun d'eux un véritable goût pour apprendre. » Pas vraiment du goût de tous. Voici la réponse d'un parent d'élève et auteur, au ministre.



Monsieur le ministre de l'Éducation Nationale,

je suis papa de deux petites filles et je découvre votre prose du 12 juin 2014, le courrier que vous venez d'adresser aux parents de France. Tout d'abord, nous n'avons pas en commun la réussite de mes enfants. Comme parents responsables, c'est à mon épouse et à moi-même que revient le devoir de pourvoir aux besoins de nos enfants. Le vôtre est d'y concourir.

Votre courrier témoigne d'une profonde hypocrisie, car nulle part vous n'y faites mention de l'expérimentation en cours. Les rythmes dont vous parlez n'existent pas encore et ils n'existeront pas avant trois ans. Par ailleurs, le propre d'une expérimentation n'est-elle pas d'être volontaire ? Or votre expérimentation nous est imposée à tous. De quel droit ?!

Sur ce point, la seule once de vérité que l'on puisse trouver à votre diatribe réside dans les cinq matinées travaillées. Est-ce un choix judicieux ? Vous l'affirmez en citant des études internationales. Pourtant, vous ne nous présentez pas ces études, vous ne les expliquez pas et nous devrions pourtant vous croire par la seule force de votre discours. Je m'y refuse !

Imaginer que nous puissions boire vos paroles comme texte d'évangile ne peut être que le résultat d'un aveuglement. Ce doit être ce même aveuglement qui vous permet, devant l'Assemblée Nationale, lors des questions au gouvernement posées le 10 juin 2014, de vous ériger en juge. Vous y avez affirmé que tous les recours seront rejetés. Monsieur, vous n'êtes que ministre et si vous avez la possibilité de saisir la justice pour faire appliquer la loi, avez-vous le droit de préjuger du résultat de ces saisines ?
Quant à moi, j'ai bien l'intention de saisir la justice, si c'est possible et nécessaire, espérant ne pas être le seul, non pas pour réclamer un coup d'arrêt au changement, mais pour demander que l'État remplisse ses devoirs envers la Nation. En effet, monsieur le ministre, l'inconsistance des décrets concernés va laisser bien des enfants sur le carreau. Vous vous êtes préoccupés du temps scolaire, mais vous avez laissé de côté le temps périscolaire, fuyant lâchement votre responsabilité.

En conséquence, un temps qui aurait pu être mis à profit pour gommer les inégalités va se réduire, dans bien des communes, à de la simple garderie. Le mercredi, jour ouvré autant qu'ouvrable, les enfants n'auront pas accès aux cantines scolaires et, parents, nous pouvons légitimement nous inquiéter pour la sécurité de nos enfants. Pourtant, cette sécurité, lorsque nos bambins vous sont confiés, est un devoir de l'État ! Vous l'esquivez en faisant du mercredi, en dehors de la matinée de cours, un temps extrascolaire. Bien sûr, vous pouvez me rétorquer que c'est à moi de m'organiser, mais de quels droits remettriez-vous en cause notre droit et notre devoir à travailler ? Comme parents, nous n'avons pas que le devoir d'instruire nos enfants ; nous avons également le devoir de les nourrir, de les vêtir et de les loger.

Comme État, la France s'est d'ailleurs engagée à nous y aider de toutes ses forces. La faiblesse avec laquelle ce changement de rythme est conduit vous a fait ignorer la Convention des Droits de l'Enfant, traité international dont la France, je crois, est signataire. Relisez là !

À ce propos, je vous signale qu'à aucun moment, les enfants n'ont été consultés. Pourtant, certains, c'est le cas d'une de mes filles, font preuve d'une maturité suffisante. En accord, avec les engagements de la Nation elle aurait dû, et je le suppose d'autres enfants avec elle, être entendue sur un sujet qui la concerne au premier chef.

Monsieur le ministre, la réforme de l'Éducation Nationale est une promesse de campagne de François Hollande, la seule que vous ne sauriez ignorer, car elle engage l'avenir de la Nation, mais on ne peut réussir un tel chantier sans un engagement plein et entier. Le compte n'y est pas ! Et il est évident que le gouvernement essaye d'imposer un changement sans débourser les sommes indispensables. Vous promettez un fond d'amorçage de 50€ par enfant sur deux ans alors que le minimum serait de 150€ par enfant et par an. Et je parle bien ici d'un minimum, car je dirais qu'il manque à cette réforme plusieurs millions d'euros, 1,5 milliard si j'en crois l'Association des Maires de France, d'un engagement concret et durable de l'État. Où sont-ils ? Que faites-vous de notre Constitution qui vous impose pourtant le devoir suivant ?

Article 13 du préambule de la Constitution de 1946 : La Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'État.

Mais qui suis-je pour interpréter notre Constitution ? Un simple citoyen qui comprend à sa lecture que votre obligation ne s'arrête pas à l'enseignement, mais s'étend à tout ce qui y concourt.

Monsieur le ministre, vous tentez de nous rassurer en affirmant que « les équipes académiques ont travaillé, dans chaque commune, main dans la main avec les enseignants, avec vos représentants et avec les élus locaux pour que la modification des temps scolaires se fasse dans les meilleures conditions ». Si vous le croyez vraiment, c'est qu'on vous a menti. À chacune des réunions auxquelles j'ai participé, dans le canton de Fayence, nous étions seuls. N'étaient présents que les enseignants, la mairie et les parents ; vos équipes académiques ont été inexistantes ! Elles se sont bornées à transmettre vos directives et celles de votre prédécesseur sans jamais participer activement à la mise en place des nouveaux rythmes. De fait, ce sont la crainte et la défiance qui se sont immiscées entre les Français alors que vous auriez dû les unir.

Monsieur le ministre en écrivant cette lettre et en la diffusant mon but n'est pas d'arrêter toute réforme, car, c'est une évidence pour beaucoup, la France et son système d'enseignement en ont bien besoin. Mon objectif est de réclamer que l'État et le gouvernement dont vous faites partie prennent toutes leurs responsabilités sans en esquiver aucune. Il y va de mes enfants, de ceux de mes amis, de ceux de mes voisins, de ceux de chaque Français.

Monsieur Hamon, il est grand temps pour ce gouvernement d'investir pleinement dans l'avenir du pays.


Hautes-Alpes : La position du maire de Gap est une "honte" selon le conseiller général PS Christian Graglia

Hautes-Alpes: C'est l'un des temps forts politique de la semaine. 

Le conseil municipal à Gap vendredi... où va être mis sur la table la question des rythmes scolaires. 

Le maire de Gap Roger Didier entend suivre l'exemple du maire de Valence et engager un bras de fer avec l'Etat. 

Il a envoyé récemment un questionnaire aux habitants. 

Et va demander un nouveau report ou même l'annulation du dispositif pour Gap, car trop chère à mettre en place selon l'édile. 

Une position qui a fait bondir Karine Berger la semaine dernière. 

La députée socialiste et conseillère municipale d'opposition entend déposer un recours en légalité contre cette consultation. 

Le conseiller général socialiste Christian Graglia tacle lui aussi sévèrement la position de Roger Didier.

Ses propos à écouter sur DICI : http://www.dici.fr/actu/2014/06/16/hautes-alpes-la-position-du-maire-de-gap-est-une-honte-selon-le-conseiller-general-christian-graglia-360979#sthash.QeIOe2IX.dpuf


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N'est-il pas dommage que Mr Graglia, dans les questions qu'il aurait posé aux parents d'élèves, n'envisage aucunement de leur demander leur avis sur cette réforme ? 
Seulement comment l'appliquer...  
Et s'ils n'en veulent pas ? 
Est-ce là la démocratie d'un gouvernement de gauche ? D'imposer ses décisions par un décret non voté ? 
Et de demander en plus aux "victimes" de trouver des solutions pour la mettre en place ?  

samedi 14 juin 2014

GAP - Rythmes scolaires : Karine Berger portera au tribunal tout moratoire

La députée PS et conseillère municipale d’opposition, Karine Berger, vient de recevoir l’ordre du jour de la prochaine assemblée municipale. Dans celui-ci, figure un projet de délibération proposant un moratoire sur la réforme des rythmes scolaires. Karine Berger a indiqué au Dauphiné Libéré que, si la proposition d’un moratoire était votée par le conseil, elle se verrait contrainte de porter l’affaire devant le tribunal administratif.


Retrouvez l'article et ses commentaires sur le Dauphiné : http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2014/06/14/rythmes-scolaires-karine-berger-portera-au-tribunal-tout-moratoire

vendredi 13 juin 2014

Hautes-Alpes : Karine Berger dénonce l'attitude du maire de Gap qui "refuse" selon elle 'd'appliquer la loi'

Hautes-Alpes: La députée socialiste et conseillère municipale d'opposition à Gap lance la charge contre le maire Roger Didier. 

Karine Berger, qui a assisté au comité d'éducation du conseil, veut poursuivre en légalité la consultation lancée par le premier magistrat de la ville de Gap. 

Une attitude qu'elle considère comme du "mépris envers les parents d'élèves".

De son côté, joint par la rédaction, le maire de Gap n'a pas souhaité s'exprimer. 

Écoutez Karine Berger sur DICI : http://www.dici.fr/actu/2014/06/13/hautes-alpes-karine-berger-denonce-lattitude-du-maire-de-gap-qui-refuse-selon-elle-dappliquer-la-loi-357396#sthash.pC4ryZS3.dpuf

Hautes-Alpes : Manifestation contre les rythmes scolaires à Gap

Hautes-Alpes: Nouvelle mobilisation contre la réforme des rythmes scolaires. 
Les syndicats (SGEN) et les parents d'élèves (FCPE) se sont réunis ce jeudi devant la mairie de Gap pour dénoncer le manque d'informations qu'ils ont à ce sujet. Ils attendent des réponses de la part du maire.
Voir la vidéo sur DICI: http://www.dici.fr/actu/2014/06/13/hautes-alpes-manifestation-contre-les-rythmes-scolaires-gap-357421#sthash.SQWN16p9.dpuf

jeudi 12 juin 2014

Hautes Alpes : Rythmes scolaires : la FCPE 05 en colère

Pour l’organisation de parents d’élèves, l’intérêt de l’enfant a été enterré dans les Hautes-Alpes lors de la mise en place des nouveaux rythmes scolaires. Et la FCPE pointe du doigt trois communes. « Laragne, en plaçant la demi-journée de temps d’activités périscolaires le vendredi après-midi, la municipalité oublie que l’objectif premier était d’alléger chaque journée d’école en ne dépassant pas 5 h 30 d’enseignement et non d’allonger le weekend ! Gap, en ne proposant ...

Suite de l'article : http://www.ledauphine.com/hautes-alpes/2014/06/12/rythmes-scolaires-la-fcpe-en-colere

mercredi 11 juin 2014

Gap : manifestation au sujet de la réforme des rythmes scolaires ce jeudi à 16h

Hautes-Alpes: Mobilisation ce jeudi à Gap au sujet de la Réforme des Rythmes Scolaires. 
Le SNUipp 05 et Sud-Education 05 appellent au rassemblement devant la mairie à 16h, à l'occasion de la réunion de la commission Education du conseil municipal. 
Comme le rappel l'E-media 05, "la municipalité a lancé une...

Suite de l'article sur DICI : http://www.dici.fr/actu/2014/06/11/gap-manifestation-au-sujet-de-la-reforme-des-rythmes-scolaires-ce-jeudi-16h-356289#sthash.OknMTRDv.dpuf

mardi 10 juin 2014

Rythmes scolaires: la FCPE et le ministre sur une ligne proche


Le discours du ministre Benoit Hamon à la tribune du 68ème Congrès national de la FCPE ce week-end n’a pas été médiatisé sinon en quelques phrases par le service communication  de la fédération des parents d’élèves. Il n’apportait sans doute aucun éclaircissement sur la situation actuelle concernant la mise en place de la réforme des rythmes quelques heures après l’échéance du 6 juin, date à laquelle les communes pouvaient apporter des modifications à leur Projet d’Organisation des Temps Scolaires. La FCPE s’est félicitée d’être sur une ligne proche de celle du gouvernement.    « Ce combat auquel chacun d’entre nous ici a participé a été rude. Nous avons été insultés, certains militants ont reçu des menaces. Et ce n’est peut-être pas fini. Nous devons continuer à nous mobiliser et à être vigilants pour que...

Suite de l'article sur Provence Education.

samedi 7 juin 2014

Réforme des rythmes scolaires : un maire peut-il refuser de l’appliquer ?

Plusieurs maires ont affirmé qu’ils n’appliqueraient pas la réforme des rythmes scolaires et que le droit leur en donne… le droit. Ont-ils raison ? Interview de maître Yvon Goutal, avocat spécialiste du droit des collectivités locales.

Un certain nombre de maires refusent d’appliquer la réforme des rythmes, au motif qu’elle se fonde sur un décret. Est-ce juridiquement possible ?

Avant de répondre à cette question, il faut distinguer deux problématiques. Tout d’abord : le décret du 24 janvier 2013 est-il illégal ? Nous ne disposons pas de la réponse à l’heure qu’il est. Il faudrait vérifier les arguments avancés par les requérants, ce dont le juge administratif est sans doute saisi. L’argument selon lequel le transfert de charges ne respecte pas l’article 72-2 de la Constitution n’est pas, à première vue, dénué de pertinence. Est-ce que l’Etat peut prendre des mesures pareilles, sans porter préjudice aux collectivités ?, voilà un débat juridique passionnant ! Il n’en reste pas moins que seul le Conseil d’Etat est habilité à trancher.
L’autre problématique s’énonce comme suit : un maire peut-il ne pas appliquer un décret dont il conteste la légalité ? La réponse est clairement non. Un maire ne peut pas s’ériger en juge de la légalité des décrets et décider, tout seul, de ne pas les appliquer. Arguer que la réforme est illégale, parce qu’elle se fonde sur un décret et non une loi, ça se discute ; mais affirmer qu’elle ne s’applique pas pour ce motif est un argument infondé en droit. Le droit positif repose sur une hiérarchie de normes. Certes, le décret est placé en-dessous de la loi, mais tous deux nourrissent le droit positif, tout comme, à son échelle, la délibération municipale. Le décret est un texte , doté de force obligatoire.

Un maire peut-il décider de maintenir la semaine des 4 jours, au vu des textes de lois actuels ?

Un maire peut-il maintenir les écoles fermées le mercredi matin, par exemple ?

En cas de fermeture des écoles par le maire, les parents sont-ils placés dans l’illégalité ?

Quelles sont les mesures dont dispose un maire qui refuse d’appliquer la réforme des rythmes ?

Quelle est la valeur légale d’une délibération prise en conseil municipal ?

Qui peut s’opposer à une délibération prise en conseil municipal ?

Quelles sont les sanctions éventuellement encourues par un maire qui n’applique pas la réforme des rythmes scolaires ?