Joël Bonnaffoux, le maire PS de La Bâtie-Neuve, et Karine Berger, députée PS, ont dû se sentir bien seuls hier lors du débat organisé dans le cadre de l’assemblée générale de l’association des maires.
Le premier a appliqué la réforme des rythmes scolaires dès la rentrée de septembre 2013. S’il ne nie pas la complexité de la tâche ou son coût pour la collectivité, Joël Bonnaffoux constate que les enfants et les enseignants y trouvent leur compte.
Karine Berger, elle, a tenté de défendre une réforme initiée par la droite, votée et mise en place par la gauche.
La fronde des élus
Mais l’assemblée des maires, orchestrée par Jean-Michel Arnaud (UMP), président réélu, bout contre l’aménagement des rythmes scolaires. Et les uns après les autres, des édiles ont exprimé leur désarroi, leur colère ou leur amertume, avec Bernard Allard-Latour (PRG) en fer de lance.
Le maire de Remollon est particulièrement en pétard vis-à-vis du financement. « L’État nous impose des économies et au même moment il nous impose des charges supplémentaires. C’est inacceptable. Nous sommes républicains mais on ne cédera pas là-dessus », a-t-il affirmé, avant d’inviter les parlementaires « à se réveiller ». Des propos applaudis par une partie de la salle.
Les témoignages d’autres élus attestent des difficultés à mettre en place la réforme, notamment dans la ruralité. Avec des organisations très différentes selon les communes, les transports scolaires...
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